La fin de l’année approche. Il est donc temps de faire le bilan et de présenter les nouvelles tendances qui rythmeront l’année 2015.
L’EBG livre, en avant première, les 10 tendances digitales qui vont impacter notamment le marketing, l’e-commerce et le management des entreprises, tout au long de l’année. Pour découvrir tous les enjeux et les opportunités business liés à ces innovations, rendez-vous le 19 novembre prochain pour le Digital Innovation Summit. Une journée, pour débattre et échanger avec plus de 800 experts digitaux issus de grands groupes, mais aussi d’entrepreneurs au fort potentiel disruptif.
# 1 L’Open Innovation : un catalyseur de la transformation digitale des grands groupes
Il s’agit d’une démarche orientée de l’extérieur vers l’intérieur de la société, en introduisant des acteurs qui vont favoriser, accélerer et stimuler le processus d’innovation.
L’objectif : réduire le time2market d’un produit ou d’un service et conquérir de nouveaux marchés. Car désormais, tous les grands succès se bâtiront en s’appuyant sur des écosystèmes. Et l’ampleur de ces succès dépendra largement de la valeur business créée par une telle démarche et du cadre juridique qui l’entoure.
# 2 L’Internet des Objets transformera les marques traditionnelles en entreprise de service
L’exemple de Nike et de son bracelet connecté, le Nike Fuel Band, est une parfaite illustration d’une entreprise de biens de consommation (des équipements sportifs) qui tisse désormais une relation de coach personnel avec son client grâce au bracelet. Néanmoins, ces opportunités soulèvent des défis technologiques majeurs tels que le stockage et le traitement en temps réel des méga-données mais aussi sur le fonctionnement des systèmes d’opération automatisés.
# 3 L’automatisation des analyses prédictives dotera les entreprises d’un avantage concurrentiel
Ce dernier consiste à cibler d’éventuels prospects, avant même leur visite sur le site, et de leur proposer un produit adapté avant même qu’ils ne réalisent qu’ils en ont besoin.L’approche traditionnelle pour faire des analyses prédicatives nécessite une intervention humaine, de la part de data-scientists, pour optimiser les variables sur une cible précise. « L’arrivée des méthodes dites de « Machine Learning” change complètement la donne et automatise la production de modèles prédictifs optimaux », précise Bertrand Grèzes-Besset, président de la startup Predicsis.
# 4 Les expériences de la vente offline s’exporteront sur les sites d’e-commerce
Cette tendance se renforcera en 2015 avec l’émergence d’outils de « virtual commerce », d’ultra-personnalisation et de socialisation sur les sites marchands. Les e-shoppers pourront essayer des vêtements en ligne sur leurs avatars avant de les acheter, discuter en privé avec d’autres visiteurs connectés au même site ou encore suggérer un prix inférieur.
# 5 De nouveaux acteurs s’interfaceront entre les banques traditionnelles et leurs clients
Il convient d’ajouter à cela la montée en puissance du crowdfunding. Et si les banques et les Fintech se complètent quelque fois, ces dernières remettent surtout en question les modèles économiques des banques. Outre-Atlantique, certains spécialistes prédisent même une diminution progressive de l’importance des banques, telles que nous les connaissons, au cours des cinq prochaines années.
# 6 Conjuguer branding et performance grâce à la convergence des analytiques
Dès lors, il devient facile d’évaluer plus finement l’apport de chaque action et d’optimiser les ressources en fonction des résultats. « Avec la convergence des analytiques sur différents canaux et différents devices, les marketeurs arrêteront, progressivement, de dissocier branding et performance », résume Franck Farrugia, co-fondateur de Holimetrix.
# 7 L’évolution du rôle de la DSI face à l’adoption massive des SaaS
La DSI doit donc muter d’une position opérationnelle où elle dépanne et développe des outils, vers une position plus stratégique. Le département retrouve ainsi son rôle de conseil et d’accompagnement auprès des différents métiers de l’entreprise et peut même, la cas échant, devenir le chef d’orchestre de la stratégie de transformation digitale.
# 8 L’instantanéité comme nouvelle norme
# 9 Les applications métiers seront entièrement réinventées
Le défi majeur de ces applications métiers est d’assurer leur connectivité, en temps réel, avec les systèmes traditionnels de l’entreprise contenant toutes les données clients ou produits et les transactions antérieures. Les entreprises ont tout intérêt a être pro-active sur la réalisation de ces applications métiers et à garder le contrôle de l’accès aux données en situation de mobilité.
Mais cette solution doit aussi autoriser les employés à interagir entre eux, pour accélérer la mise en œuvre d’un nouveau modèle de collaboration au sein de l’entreprise.
# 10 Les enseignes de la grande distribution s’empareront de l’impression 3D
Dans un contexte où tout les objets du quotidien peuvent être imprimés chez soi ou dans un Fab Lab, que va-t-il advenir des ventes des grandes chaînes de distribution d’ici 10 ou 20 ans ? « Mais ce phénomène ne risque pas de se concrétiser avant plusieurs années », rassure David Desrousseaux, co-fondateur de Shapelize. « Car la technologie à l’heure actuelle ne permet d’imprimer que des objets à base de plastique. Les impressions utilisant du tissu ou du métal sont peu répandues et cela limite donc l’usage de l’impression 3D. »
Il n’empêche que les enseignes de grande distribution, à l’image d’Auchan ou de Castorama en France ou encore des enseignes spécialisées tels que Top Office ou UPS aux Etats-Unis, travaillent déjà à l’intégration de ce service dans leur offre commerciale. L’objectif ? Séduire les adeptes du DIY (do-it-yourself), mais aussi prototyper et fabriquer des pièces détachées plus rapidement et à moindre coût. Un moyen de se faire une place dans le processus de démocratisation de l’impression 3D.
Source : Lejournaldunet.com
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